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Nana

Après avoir traversé maintes et maintes péripéties, voila enfin la troisième critique sur Nana. Je sais que pour vous aussi cela a été dur d’attendre mais je vous assure que vos efforts vont être récompensés. Au moment où j’écris ces lignes les piles de ma souris me lâchent à croire que toutes les forces de l’univers sont contre l’écriture de cette critique mais pas grave, nul ne peut m’abattre et je réussirai à sortir cette critique. 

Le  synopsis pris sur le site de l’éditeur Akata :

La première est rêveuse, rigolote et sensible, mais « cœur d´artichaut », un brin capricieuse et loin d´être indépendante. La seconde est plus mature, déterminée, un peu mystérieuse mais peut être d´une froideur qui glace le dos. Toutes deux s´appellent « Nana », ont un attrait pour l´art et ont vécu en province. Toutes deux vont connaître l´Amour et décider de partir pour Tokyo.

Présentation général :

Nom : Nana

Auteur : Ai Yazawa

Dessinateurs : Ai Yazawa

Editeur japonais: Shūeisha

Editeur français : Akata

Nombre de tome : 21 (série en cour)

Prix d’un tome : 6.95

La critique de l’histoire :

Nana est donc l’histoire de deux personnages féminins qui ont le même prénom : Nana. Deux personnages que vous allez apprendre à connaître, à aimer. Vous allez pleurer pour elle et votre seul désire quand vous allez tourner les pages va être de les protéger. Car si il y a une chose que Nana arrive à la perfection à faire, c’est de développer l’empathie  du lecteur et pas seulement envers les deux principaux protagonistes du manga mais c’est bien à travers toute une galerie de personnages qui ont tous une épaisseur et une profondeur rarement vue dans un manga que votre empathie va ce développer et vous n’allez plus voir le monde comme avant. Dans Nana il ne faut pas ce fier aux sourire des personnages et c’est seulement après plusieurs lectures approfondies que l’on peut espérer connaître la vraie personnalité des personnages et encore même moi je ne suis pas sûr de réellement les connaître. Nana va vous faire rire, pleurer, éclater de joies etc. A travers une histoire construite à la perfection qui surprend toujours au fil des lectures. Je ne peux vraiment rien dire sur les détails de l’histoire car vraiment chaque petit détails a son importance et peut vous spolier toute un partie de l’histoire, c’est l’une des raisons je pense pour laquelle le synopsis est très floue.  

La critique graphique :

Les graphiques sont juste magnifiques, du shojo dans toute sa splendeur avec des cases un peut moins déstructurées  que les shojo classique ce qui rend le manga accessible au néophyte. Le graphique shojo se caractérise par la mise en accent des personnages, on a souvent des gros plans, les personnages sont toujours au centre de l’image. Ce qui a pour conséquence des personnages plus détaillés que dans les shonen et aussi une garde robe plus étoffé, surtout dans Nana ou les vêtements sont très  beaux et détaillés. Même si une belle garde robe est une marque des shojo dans Nana on tombe vraiment dans la très haute qualité puisque Ai Yazawa a de l’expérience dans le dessin de vêtements avec deux autres manga sur la mode. Pour le décor dans lequel les personnages évolues comme dans tout shojo il est minimaliste pour les décors d’intérieurs, là ou l’auteur se distingue c’est pour  les décors extérieurs qui sont très beaux dans un style particulier que j’adore. Les suites des hôtels bénéficient elle aussi d’un soin tout particulier.

La critique de L’édition :

En 3 mots : clés de compréhension. L’éditeur a eu la bonne idée de laisser toutes les références d’origine et ne les a pas remplacé par des références françaises et en plus à la fin des tomes il explique les références, c’est génial. Pour bien utiliser ces clés il faut d’abord lire le tome une fois d’un trait puis lire toutes les clés d’un coup et enfin relire le tome en allant chercher les clés que vous ne vous rappelez pas aux cours de votre lecture. En plus l’éditeur a laissé les bonus de la version japonaise qui se nomme la pièce de Junko dans lequel on retrouve des dessins de lecteur ainsi que les questions des lecteurs.

Pour la note : 20 /20

Nana est le premier 20 car je n’ai absolument rien à reprocher. L’histoire et le dessin sont parfaits, l’édition est très bien réalisé. Nana c’est l’histoire d’une rencontre deux de filles qui ont le même prénom et d’un livre avec un lecteur, c’est tout simplement beaux et je vous invite à vivre cette aventure unique.