Transmetropolitan
Le synopsis pris sur le site de l’éditeur panini comics :
Après des années d'exil loin d'une civilisation rongée par la décadence et l'immoralité, Spider Jerusalem se voit obligé de retrouver un travail et une ville qu'il abhorre. Journaliste d'investigation pour le quotidien « The World », il dénonce les injustices du monde surréaliste du XXIème siècle, attaquant trois des piliers fétiches et corrompus de la société : la politique, la religion et la télévision. Quand Spider tente de percer à jour les aspects les plus inavouables de ces institutions, il devient la cible de tueurs/kidnappeurs qui ont en leur possession la tête congelée de son ex-femme, une créature difforme censée être son fils et un chien policier au langage obscène. Alliant humour noir, suspense et moralité douteuse, cette histoire explore la personnalité d'un journaliste hors-la-loi dans un monde qu'il cherche à détruire.
Présentation général :
Nom : Transmetropolitan
Auteur : Warren Ellis
Dessinateurs : Darick Robertson / Jerome K. Moore / Keith Aiken/ Ray Kryssing/Dick Giordano / Kim DeMulder / Rodney Ramos/ Kieron Dwyer/Lea Hernandez/ Bryan Hitch/ Frank Quitely/ Eduardo Risso/ Darick Robertson / Kieron Dwyer/ Lea Hernandez/ Bryan Hitch/ Frank Quitely/ Rodney Ramos/ Eduardo Risso / Humberto Ramos
Editeur américain: DC Comics
Editeur français : panini comics
Nombre de tome : 6 séries finies
Prix d’un tome : 29,00
La critique de l’histoire :
Au première à bord en découvrant le synopsis on peut avoir deux réactions :
- La réaction normal : c’est quoi ce bordel, ça à l’aire d’être du grand n’importe quoi
- La réaction de l’esprit dérangé : génial faut absolument que je le lise.
Appartenant à la deuxième catégorie j’ai donc lu cette bd. Tout d’abord en lisant les premières pages, je suis tombé sur ce côté fun et décalé décrit plus haut puis aspirer par l’histoire j’ai lue au fil des mois les 6 tomes. Et là le choc, on a bien le truc complètement barré et fun avec un humour vraiment fin et sans limite mais il y a aussi autre chose dans cette histoire.
D’abord les personnages principaux : Spider Jerusalem, Channon Yarrow et Yelena Rossini, j’ai rarement vue des personnages aussi bien construits sur le plan psychologique, ils sont comme tout êtres humain : complexe et paradoxal. Pour couronner le tout, on a des personnages secondaires riches et originaux que seul quelques œuvres littéraires (oui ce n’est pas une erreur je parle bien de toute la littérature) peuvent se vanter d’avoir. Nous sommes en présence de SF est quand on lit de la SF on se demande toujours quelles sont les chances que notre futur soit ça, pour Transmetropolitan 99% chance que ce soit notre futur. L’univers de Transmetropolitan est le plus réaliste qu’il m’a été donné de voir. Alors bien sûr cette transposition dans le futur sert à critiquer notre société actuelle mais je pense que cela donnera ça, si nous ne changeons pas notre façon de vivre (et dans Transmetropolitan on ne parle pas d’écologie parce que je vous jure ce n’est pas notre plus gros problème). Le scénario est mené d’une main de maître, l’histoire suit un fil rouge entouré de plusieurs histoires qui fonctionnent comme des one-shot qui évitent que l’on s’ennuit et rend l’histoire vraiment très dynamique. Quand on tient un tome on ne le lâche pas (même quand on l’a fini).
Oui Transmetropolitan est complètement barré et par dans touts les sens avec un humour ravageur mais c’est aussi une histoire au sens profond, bardé de référence et d’histoires cruelles mais tellement belles. On ne se ressort pas indemne de la lecture Transmetropolitan, je peux l’avouer, j’ai pleurais tout le long du tome 6 qui finit la série en apothéose.
La critique graphique :
Vous avez lue la présentation général et vous vous dits que vue le nombre de dessinateur le changement graphique doit êtres presque constant ça doit gêner. J’explique le dessinateur principal c’est Darick Robertson, les autres sont des invités qui ont travaillé sur un ou deux chapitres et toujours sous la direction de Darick Robertson et Warren Ellis. Le graphique de Darick Robertson est magnifique et très original. Ses dessins nous permettent vraiment de s’immerger dans l’histoire. C’est un dessin foisonnant de détail et je suis sûr que j’ai raté une multitude de référence cacher dans le dessin. Et que dire du tome 6 français dans le quel au début se retrouve des dessins accompagnant un article de Spider Jerusalem, ils sont fait par un artiste différent et le résultat est bluffant, chaque page peut être agrandit pour en faire un tableau.
Le dessin à lui seul fait rêver et nous emportent dans le futur et nous fait vivre de folles aventures. Les dessins s’adaptent parfaitement à l’histoire et nous l’éclaire avec force et beauté.
La critique de L’édition :
Depuis le temps que panini comics fait des comics ils connaissent leur métier et ça ce voit. On a tout le meilleur travail de panini, une traduction super, du papier de très bonne qualité, pas un raté dans l’impression des couleurs et bien sûr au début de chaque livre les interviews et les textes explicatifs et à la fin les couvertures américaines. Petit bémol mais qui vaux pour à peu près tout les comics français, la couverture est faite en cartons souple et je trouve que ça vieillit très mal se genre de couverture de plus ça a tendance à ce déformer au file des utilisations.
Pour la note : 19 /20
Ho non, pourquoi 19/20 pour ce chef-d'œuvre ne me dit pas que c’est juste pour ce carton souple moi j’adore je préfère ça au carton rigide de la bd Franco-belge. Malheureusement Il n’y a pas que ça sinon j’aurais donné 20, il y a le prix qui est pour moi trop élevé, ça sert à rien de faire un bd si personne la lit et 29,00 euro c’est un peut chère. Pour le débat carton souple/carton rigide je vous laisse le continuer dans les commentaires ou sur le forum.
Pour la prochaine critique : Nana. Je vous invite à vous inscrire à la newsletter pour être sur de pas rater sa sortie.
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